Jardins flottants

(2005/2008)


Format : 50 x 50 cm



« Ce que le monde est étrange, sa beauté ne se donne qu’au bout de cette étrangeté ».
Knut Maron





Ce travail ouvre un regard sur une nature qui toute entière est un jardin.
Un jardin : emprunté, redécoupé, recomposé.

Bien qu'à l'origine les structures des parques d'évaporation des marées salants me soient apparues comme des « jardins à la Française », les paysages de l'arrière plan ne s'accordaient pas avec cette idée.

Parallèlement, je travaillais à photographier des paysages « bouchés » par la brume; cherchant à mettre en évidence certains éléments de ceux-ci.

Alors, j'ai recomposé.

L'horizon, cette ligne de partage dans lequel se perd le regard du voyageur ou celui du rêveur m'a servi de « ligne de flottaison ». Celle de ces jardins hypothétiques, flottant entre deux réalités : « un paysage qui n'a jamais existé mais qui a toujours été présent. »